top of page

Reform to Abolish: A Pragmatic Analysis of Prison Labor & Strip Searches in Quebec Correctional Law

Marcoux Rouleau, A.

Lex Electronica, special issue La justice dans tous ses états by Ledy Rivas Zannou & Eve Gaumond (dir.), 26(2), p. 302-333.

2021

In the past year, abolitionist themes have been at the forefront of mobilizations such as #BlackLivesMatter, #MeToo, and #FreeThemAll. This paper relies on socio-legal feminist methodology and proposes a pragmatic abolitionist analysis of correctional law, the Loi sur le système correctionnel du Québec (LSCQ). I emphasize two issues reflective of ongoing structural harms within women’s jails – prison labor and strip searches – and argue that both practices instill everyday bodily harms due to their framing in the LSCQ. Although prison labor is presented as favoring social reinsertion, per the LSCQ incarcerated women receive inadequate wages relative to the cost of living in prison thus limiting their access to menstrual products and potentially leading to dangerous alternatives. As for strip searches, they are presented as means to ensure the safety of the institution yet are experienced as unsafe and as state-inflicted sexual assault. Per the LSCQ, strip searches can be conducted in a range of circumstances leaving much to correctional officers’ discretion, thus allowing for discriminatory rule enforcement and exposing incarcerated women of color to further violence. I conclude by presenting short-term abolitionist reforms which could reduce these everyday bodily harms. I also call for increased solidarity with incarcerated people within social mobilizing and organizing.

Dans la dernière année, des thèmes abolitionnistes ont été au coeur de mobilisations comme #BlackLivesMatter, #MoiAussi, et #LibérezLesTous. Cet article s’inspire d’une méthodologie sociolégale et féministe pour proposer une analyse pragmatique et abolitionniste de la Loi sur le système correctionnel du Québec (LSCQ). Je présente deux enjeux reflétant des torts structurels perpétués dans les prisons pour femmes – le travail et les fouilles à nu – et soutiens que ces pratiques instillent des torts corporels quotidiens vu leur cadrage au sein de la LSCQ. Bien que le travail en prison soit présenté comme moyen de réinsertion sociale, vu la LSCQ les femmes reçoivent des salaires inadéquats relatifs au coût de vie en prison, ce qui limite l’accès aux produits menstruels et peut mener à des alternatives dangereuses. Pour ce qui est des fouilles à nu, celles-ci sont présentées comme favorisant la sécurité de l’institution mais sont subies comme agressions sexuelles infligées par l’état. La LSCQ prévoit que ces fouilles puissent être conduites dans une variété de circonstances à la discrétion des agents correctionnels, laissant ainsi place à une application discriminatoire des règlements et exposant les femmes racisées à davantage de violences en détention. Je conclus en présentant des réformes abolitionnistes qui pourront réduire ces torts corporels quotidiens à court terme. J’appelle aussi à une solidarisation avec les personnes incarcérées au sein des mouvements sociaux.

women, strip searches, labor, prison, victimology

peer-reviewed

bottom of page